Vous pensiez qu’il suffisait de faire le tri dans son armoire à produits pour s’y retrouver côté beauté ? Que nenni ! Entre listes d’ingrédients dignes de thèses en chimie et une offre aussi dense qu’une chevelure après shampoing sec, difficile de distinguer la crème… de la crème. Heureusement, certaines applications se sont donné pour mission d’éclairer nos choix. Et dans ce domaine, Yuka a su s’imposer comme LA petite torche que tout le monde s’arrache… ou scanne, c’est selon.
Dis, Yuka, aide-moi à choisir !
Face à la jungle cosmétique, Yuka fut, à ses débuts en 2017, créée pour offrir une transparence absolue sur la composition des produits alimentaires. Mais devant un engouement quasi immédiat, la plateforme et ses trois fondateurs, Benoit et François Martin ainsi que Julie Chapon, se sont rapidement attaqués aux rayons d’hygiène et de beauté. Aujourd’hui, pas moins d’1,5 million de cosmétiques (soins visage, corps, cheveux, maquillage…) sont recensés dans leur base de données. De quoi se sentir un peu moins perdu entre deux tubes de crème mystérieuse.
Utiliser Yuka, c’est simple : on télécharge l’application, on scanne un produit et… magie ! On découvre son impact sur la santé, matérialisé par un code couleur allant du vert (excellent, sans risque) au rouge (médiocre, à risque) et une note sur 100. Cette évaluation repose sur les ingrédients, examinés au microscope scientifique : allergènes, perturbateurs endocriniens, cancérogènes potentiels… tout le monde y passe. Yuka base ses analyses sur l’état de la science en consultant, entre autres, l’ANSES, le CSSC, le CIRC ou encore la liste SIN et des études indépendantes.
Et pour ne rien gâcher, chaque produit a sa fiche détaillée. Si, par malheur, votre soin préféré se prend un carton rouge, l’app suggère illico des alternatives plus vertueuses. Pratique et (souvent) salvateur pour notre peau… et notre moral.
À chaque note, sa nuance
Un petit bémol, tout de même : Yuka ne prend pas en compte la quantité présente de chaque substance dans les formules. Certains y voient un biais — mais à la guerre comme à la beauté, il faut bien choisir son camp. Ces différences de méthode de mesure expliquent qu’un même produit puisse recevoir des notes différentes selon l’application. Toutefois, sur un point tout le monde s’accorde : les ingrédients controversés sont traités de la même façon, où que vous scanniez.
L’impact n’est pas que dans la salle de bain. Selon une étude réalisée en 2019 auprès de 230 000 utilisateurs et 21 industriels, 92 % des utilisateurs reposaient en rayon un produit « rouge ». Résultat : l’industrie n’a pas eu d’autre choix que de revoir ses formules et d’améliorer nettement sa copie.
Les produits de beauté “parfaits” : la crème de la crème
Et maintenant, parlons de ceux qui atteignent (presque) la perfection – vous savez, ceux que les experts n’osent même plus critiquer. Désormais, quantité de soins reçoivent une note verte, autrement dit : excellente et sans risque, certains décrochant même le Graal, la note maximale de 100/100 sur Yuka ! En voici quelques exemples (prenez des notes, c’est permis) :
- Un gel à la lanoline australienne multi-usages : baume à lèvres ou hydratant, il sauve tout sauf les âmes en peine, sans être gras ni collant.
- Un dentifrice à la menthe fraîche, riche en fluor et proposé dans un flacon en verre rechargeable : de quoi faire sourire vos dents… et la planète.
- Une crème hydratante aux probiotiques et à l’acide hyaluronique : parfaite pour une peau hydratée, équilibrée et lumineuse, avec une texture bio irrésistible.
- Une huile de douche composée à 95 % d’ingrédients naturels et boostée par l’absolu de karité, l’amande douce, l’olive et les pépins de raisin : un vrai marathon d’hydratation.
- Un gel nettoyant purifiant et moussant, doux pour toutes les peaux mixtes à grasses et qui nourrit sans dessécher.
- Un exfoliant visage à base d’AHA, d’extrait de zeste de citron et de sucre, pour une sensation fraîche et une peau toute neuve.
- Un déodorant à l’aloe vera bio enrichi en poudres absorbantes d’origine naturelle, sans sels d’aluminium, parabens ni alcool : il promet une efficacité 24 h, l’hydratation en prime.
- Une huile solaire visage et corps à l’abricot bio et SPF 30, au fini sec et à l’odeur irrésistible coco-vanille : l’été, en version saine.
- Une brume en spray visage à forte concentration en magnésium, apaisante et anti-pollution : bouclier urbain activé.
- Une crème mains nourrissante agissant aussi contre les taches pigmentaires, qui pénètre à la vitesse de l’éclair.
- Un après-shampoing solide 100 % naturel (beurre de karité et cacao, huile d’amande douce) pour démêler, nourrir et réparer en douceur.
- Un gommage corps à 97 % naturel, mêlant poudre de coquille d’huître et sel de l’Atlantique pour stimuler le renouvellement de la peau tout en douceur.
- Un gommage pieds au miel d’acacia bio : exfoliation et nutrition réunies, adieu rugosités !
L’avis des consommateurs… et la révolution dans l’industrie
Si Yuka s’est donné comme ambition d’aider les consommateurs à choisir mieux, le bilan est sans appel : non seulement nous sommes, en tant que clients, de mieux en mieux informés, mais l’industrie a également modifié, amélioré et réinventé ses formulations. Quand, pour 92 % des utilisateurs, une mauvaise note suffit à reposer un produit, les marques finissent par revoir leur recette ! Résultat : la liste des soins “parfaits” s’allonge et notre exigence avec.
En somme, si scroller aide parfois à patienter chez le coiffeur, scanner devient votre meilleur atout pour consommer mieux, sans prise de tête… et sans mauvaise surprise sous la douche.
